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L Accord de Paris signé à l issue de la COP21 en 2015 invite à une mobilisation importante de tous les acteurs de la société et implique une transformation profonde de l économie afin de limiter le réchauffement climatique autour de 1.5°C à horizon 2100.

Au-delà des modifications majeures des écosystèmes telles que la montée des eaux, la disparition d espèces vivantes et végétales, les risques sanitaires ou encore la sécurité alimentaire, entreprises et investisseurs prennent désormais conscience de la gravité de la situation et de l obligation d agir pour essayer de préserver une croissance économique pérenne. L adoption de stratégies prenant en compte le risque climatique dans les portefeuilles devient un élément clé. Les investisseurs et les épargnants deviennent des acteurs essentiels de cette transition énergétique aux côtés des entreprises et des gouverne- ments. Les investisseurs se mobilisent de façon croissante ces vingt dernières années par leur implication dans diverses initiatives collaboratives.

L évolution vers une économie décarbonée passe à la fois par la substitution progressive des énergies fossiles par les renouvelables (adaptation), mais aussi par le développement technologique permettant des gains d efficacité énergétique (atténuation). Face au défi climatique, l industrie financière offre de plus en plus de solutions d investissement permettant aux investisseurs de prendre en compte le risque climatique dans leur portefeuille : les exclusions, l intégration ESG, l investissement à impact.

Il est indispensable pour les entreprises comme pour les investisseurs de pouvoir mesurer les progrès et d avoir un langage commun. Pour les aider, le G20 a lancé en 2015 un groupe de travail international (TCFD) pour définir des recommandations en matière de reporting sur les risques liés au climat. Le rapport publié en 2017 définit ainsi les éléments de reporting climat attendus dans les documents de référence des entreprises autour de 4 piliers : la gouvernance, la stratégie, la gestion des risques et les indicateurs utilisés.

Intensité des vagues de chaleur À +1,5°C : des vagues de chaleur plus chaudes de 3°C À +2°C : des vagues de chaleur plus chaudes de 4°C

Perte de biodiversité Perte de plus de la moitié de l habitat naturel pour ... 4% des vertébrés à +1,5°C contre 8% à +2°C 6% des insectes à +1,5°C contre 18% à +2°C 8% des plantes à +1,5°C contre 16% à +2°C Cultures céréalières

Baisse de rendement plus important à +2°C, notamment en Afrique subsaharienne, Asie du Sud-est et Amerique latine

Coraux Perte de récif coralliens ... ... de 70 à 90% à +1,5°C ... jusqu à 99% à +2°C

Pêche Prise annuelle de poissons réduite de ... ... 1,5 million de tonnes à +1,5°C ... plus de 3 millions de tonnes à +2°C

Banquise arctique Fonte complète de la banquise en été ... ... 1 fois par siècle à +1,5°C ... 1 fois par décennie à +2°C

Pluies torrentielles Risque plus élevé à 2°C qu à 1,5°C dans

les hautes latitudes de l hémisphère Nord, L Asie de l Est et l Amérique du Nord

Hausse du niveau de la mer À +1,5°C :

De 26 cm à 77 cm d ici à 2100

À +2°C : 10 cm de plus

10 millions de personnes menacées en plus

Impact d un réchauffement climatique à +1,5°C ou +2°C

Source : GIEC, rapport octobre 2018. Infographie Le MondeSource : ODDO BHF AM, Office for Climate Education

ODDO BHF AM 2020

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