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REPORTAGE

psychologues, un assistant social et des infirmières spécialisées en addictologie, ces ateliers se déroulent sur plusieurs demi-journées en petits groupes de trois ou quatre. « Lors des séances de musique, les patients apprennent à jouer de la guitare. Cela leur permet de solliciter leurs ressources cognitives, de retrouver une certaine motricité et donc de retrouver confiance en eux », explique l infirmière-coordinatrice Myriam Car- lier. Chaque fin de mois, un bilan est réalisé puis adap- té selon l état du patient. Le suivi dure en moyenne six mois. En trois mois, ce service présente déjà des résultats très satisfaisants. L équipe médicale, composée de trois médecins addictologues, est rattachée au CHU de Rouen tandis que l équipe paramédicale compo- sée de trois infirmières, un assistant social, une neu- ropsychologue, une psychologue et deux secrétaires est rattachée au CH de Dieppe. « La coopération entre les deux hôpitaux avait commencé dans les an-

nées 2010 avec un réseau professionnel. Cet hôpital de jour est la concrétisation de ce partenariat », pré- cise Alexandre Baguet, qui partage sa semaine entre les deux sites. Les médecins se rendent également dans d autres établissements de soins du territoire pour repérer les patients nécessitant une prise en charge dans leurs services, à Dieppe ou Rouen. « Les médecins traitants peuvent aussi orienter les patients vers nous lorsqu ils hésitent entre une hospitalisation ou un sevrage en ambulatoire. Cet hôpital de jour permet de soulager les généralistes qui ne peuvent pas accueillir et accompagner un patient trois ou quatre fois par semaine », affirme Alexandre Baguet. D après l addictologue, la structure dieppoise pourrait accueillir jusqu à 200 patients par an. Les premiers résultats sont très positifs avec des ateliers auxquels participent régulièrement des patients parmi lesquels Sylvie, qui se réjouit d avoir enfin trouvé un lieu « où l on ne nous juge pas et où l on nous écoute ».

Les patientes choisissent leurs photos au cours de l atelier estime de soi, encadrées par Marine Lelièpvre (à gauche), neuropsychologue, et Sandrine Noël, infirmière.

Les photos permettent d ouvrir le dialogue entre les participants et l équipe médicale.

L atelier Estime de soi débute par un « café thérapeutique ».

n° 81 Sept.-oct. 2022 MÉDECINS | 11

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